samedi 23 janvier 2010

I hate winter and mondays and sundays and rain


Eté plein de promesses.
Automne de stupidités.
Hiver interminable.
Spring come soon.

Suck my pain 'cause I think you're hot.

mercredi 20 janvier 2010

I'm going gone.


De toutes manières , si l'envie venait, on sait où me trouver.
Je ne suis pas bien loin.
Mais je crois que je ne fais pas le poids, j'ai jamais eu les épaules pour ce genre de conneries.
And you know it isn't true, and you know you can find me and you know you don't want to.
Too bad, oh well whatever nevermind, it was nice knowing you.

mardi 12 janvier 2010

It's not going to stop


Et j'y pense presque plus, au fond.
C'est pas parce que j'en parle que j'y pense.
C'est pas parce que parfois j'ai couru sur le trottoir, le coeur pas loin de sortir de ma cage thoracique, de peur d'être en retard, en écrasant toutes les merdes de chiens que des connards n'avaient pas ramassées, en cognant quinze vieux, et en traversant n'importe comment (j'ai qu'à suivre le mec devant moi, avec son crâne dégarni et ses lunettes d'opticien, il m'a tout l'air du mec qui fait attention quand il traverse. Il doit rentrer chez lui -lui- le soir, retrouver sa femme et ses gosses, il doit pas vouloir se faire écraser. Ou alors si, mais je décide d'être positive et je traverse en même temps que lui, ma vie est entre ses mains, mon destin, l'heure qui vient, un jour je le remercierai d'avoir bien traversé cette rue) et plus je cours vite, plus je panique en craignant le moment où je vais arriver, rouge et haletante, le visage un peu humide,et nulle part pour se refaire la gueule, aucune explication à fournir. "Ben oui j'ai couru de toutes mes forces, je voulais pas être en retard, tu vois je voulais pas te rater d'une seule seconde", la bouche sèche et les mains tremblantes.
Essayer de sauver la face, être froide et distante, un peu fatale alors que mes jambes se dérobent, que je me sens moche et que je regrette d'avoir mis ce Jean avec ces pompes, que je me dis secrètement que tu dois être en train de penser que tu t'es trompé, tu m'as prise pour quelqu'un d'autre, tu es déçu et voudrait être remboursé, au moins pour le trajet-merde-quoi-ça-coûte-cher-de-nos-jours.
J'essaie de ne pas faire de blagues, même si je sais qu'un jour tu m'as trouvée drôle, mais je veux pas non plus être chiante. Au final je ne dis plus rien. Je perds le contrôle et je voudrais juste me reposer sur toi mais c'est impossible. Tout est impossible. On a rien à faire ici et on le sait.Cassons-nous, pitié. Disparaissons, fais ça pour moi. Tu peux au moins faire ça. J'ai déjà tout fait. Et puis vient le moment où inévitablement on s'embrasse et tu veux que je te dise, c'est pas comme j'aurais cru. C'est mieux, c'est comme ça, ça m'emplit de tendresse et j'aimerais pleurer de ressentir ça, ici, maintenant parce que comme je l'ai dit il y a environ cinquante-sept mots, c'est impossible, ça ne m'arrange pas du tout non non non j'aurais préféré que tu aies mauvaise haleine ou un truc entre les dents...
Mais bref, c'est pas du tout ce que j'étais partie pour raconter et tout est inventé, of course.
A dire le vrai,  c'est déjà loin et ça ne fera que s'éloigner jusqu'à devenir un souvenir impalpable. Un truc auquel tu repenses une fois tous les ans ou deux. Et tu te dis "ah ouais, c'était quoi ça déjà?". Et puis tu riras d'avoir accordé un peu d'importance à des trucs aussi cons. Et tu parleras d'autres choses, qui te sembleront tout aussi importantes, et t'en feras des articles sur un blog avec un nom à la con, et quelques connards te diront que c'est de la merde et qu'on s'en fout de ta vie, et tu seras contente de voir qu'il y aura toujours des connards à envoyer se faire foutre.
La vie, la vraie.

dimanche 3 janvier 2010

All we did was say hello, long ago.


Ca faisait longtemps... Je ne sais plus dans quel sens regarder les choses alors j'arrête un peu. C'est salement inutile tout ça, salement nocif. "A Paris y'a rien à faire, à part marcher dans les rues marcher dans les rues marcher dans les rues".
On s'en fout de 2010. 2009 c'était même pas fini. Y'avait encore des trucs à faire, des conversations à terminer, des situations à dénouer, des nuits à tuer. Y'avait encore des mystères à élucider.
Et puis bim, 2010 dans ma face. Ca fait quoi, ça efface tout le reste? Genre on recommence tout et on fait table rase du passé?
Nan, nan, bah nan. Moi je sais pas faire ça. Y'a pas une télécommande, une notice explicative du machin? On peut pas toujours tout deviner comme ça hein. Avancer à tatons, apprendre de ses erreurs, réfléchir à deux fois, tourner sept fois sa langue dans sa bouche, tout ça. On peut pas toujours tout deviner comme ça. C'est pas du jeu.
J'm'en fous, j'avance. Et je m'en fous des "qui m'aime me suive". Rien mais alors rien à battre. Toutes manières j'ai toujours détesté les masses.