who?

il m'arrive de croiser une personne qui semble tout à fait me connaître mais dont j'ignore totalement-complètement-entièrement-niet-nada*, l'identité. Il m'accorde un "Salut Marie! Comment tu vas? Ca fait longtemps qu'on s'est pas vus, qu'est ce que tu deviens?"... Je sais jamais quoi lui dire à ce pauvre type, à part "euh boh tu sais, comme d'habitude, rien de fou quoi....ET TOI?" dans l'espoir que les informations glânées m'apporte une petite réminiscence. Mais non, rien. Alors si tu tombes par ici, homme de la nuit du mystère et de l'inconnu**, et que tu te reconnais dans ce post (alors déjà ça voudra dire que t'es super smart quoi donc respect), merci de décliner tes noms prénom date de naissance et lieu de rencontre***, je vous laisse avec un petit bisous sur la fesse gauche, Nanterre La Belle m'attend.


* ça c'est quand je sais vraiment pas.
** ça c'est quand je veux faire genre que ma vie est très stylée.
*** ça c'est parce que je suis super curieuse comme meuf.

radio gaga

Et bin je crois que je l'ai, celui pour dire "I'm always gonna live to be your man". Et je voudrais être always his girl.

Zelda Sayre Fitzgerald

Deux bains brûlants, quatre madeleines, deux tasses de thé n'ont pas suffit à calmer le feu. Pour qu'il n'embrase pas tout: s'isoler le plus possible de. Et là, bouillir à petit feu, mijoter, puis se consumer doucement, jusqu'à épuisement total. Jusqu'à retour de lucidité, jusqu'à larmes de soulagement, jusqu'à sommeil réparateur, jusqu'à coup de fil d'amour.

Help me, please.

Mary, you should'nt let 'em make you mad You hold the best you can

And Mary, after all the pain is gone

I'm always gonna live to be your man

le soleil est près de moi/

Procédons dans l'ordre.
Soleil. Marche. Air pur. Café. Nicotine. Marche. Ecran, clavier, Lois, les heures défilent et toujours les mêmes mots ressassés, ordonnés à la virgule près, pour que leur sens ait un effet exécutoire, pour que leur sens fasse que Mme X divorcera aux torts exclusifs de son pauvre mari. Non vraiment, vous plaisantez?
Si seulement...

Le soleil m'accompagne gentiment. On est plutôt en bons termes lui et moi. Pause, nicotine,café.Pas toujours dans cet ordre. Coup de vent, les cendres s'envolent. baah degueu.

Mais quelles sont les perspectives? Où-va-t-on? Il paraît que l'interêt dans tout ça, c'est justement de ne pas savoir. Ah bin ouais mais bon... Si c'est pour avoir une boule dans le ventre du matin au soir... Enfin, que sais-je?

Il y a quelques rires qui réchauffent, quelques yeux qui brillent au soleil, des projets dans tous les sens, des rencontres bizarres comme P. qui a fait le tour des prisons de la région mais qui n'en démord pas, il n'a rien volé à personne, n'a jamais caché quoi que çe soit et se drogue toujours beaucoup, toujours beaucoup, beaucoup trop. P. est déprimé, abandonné de ses femmes, de sa fille, il arrive même plus à faire l'amour ce pauvre P. Mais dis donc, ça fait beaucoup de révélations pour un inconnu. Allez zou, je change de métro, je suis fatiguée par ton récit qui n'a ni queue ni tête. Et dieu sait que sans la queue et la tête, ça va pas bien loin un mec. (bah quoi?).

Il y a des envies de robettes d'été, de courir sur la plage. Château de sable, château de cartes, même combat. Ils tiennent pas debout longtemps, et c'est tellement ça, tellement comme nous, c'est presque drôle.

Mon blog me donne des exemples de "libellés pour ce message" ;"scooter, vacances, automne". Je me demande où ils vont chercher tout ça? J'ai pas de scooter, je rêve des vraies vacances, et je suis bien trop heureuse que le printemps soit installé.

Y'en a des Marie... J'ai découvert que "marie-salope" était le nom donné à des embarcations sales au XVeme siècle. Embarcation sale. Et qu'il y a une fleur qui s'appelle Coeur de Marie. Ahh, c'est mieux.

Je plonge dans un bain moussant brûlant, je me dis que peu de choses peuvent égaler ce plaisir. Je pense aux fleurs, au soleil, à toi, à elles, lui nous vous ils, aux eclats de rire et de chocolat, aux visages rougis d'avoir bu un peu vite, aux regards gênés d'avoir dit trop de jolies choses, et je me ravise. Je souris.

I'm just a girl, lucky me Twiddle-dum there's no comparison

They made rather pathetic endings, dearest.

Feeling restless. Je voudrais un grand bol d'air, s'il vous plaît. Mais vous reprendrez bien un peu de n'importe quoi?

Je veux pas les substituts à l'ennui, remplacer un mot par un autre pour ne pas offenser, ne pas blesser, ne pas faire rougir, ne pas flatter. Can he really love her, with such polite affections? YES HE CAN.

Je veux mordre une pomme juteuse, sentir l'énergie, flâner au soleil, courir faire la roue tirer la langue avoir les joues rouges avoir trop chaud d'avoir trop gigoté, papoter jusqu'à épuisement. Vite, vite. Fatiguée de cet écran d'ordinateur, de ce temps maussade (bon c'est mieux que l'hiver), des agressions. Il faudrait qu'un coup de douceur se répande sur paris et sa proche banlieue. Pourquoi toujours la méfiance, la défiance, les soupçons? N'a-t-on pas tous envie d'être heureux?(this is an actual question.)

I'm in love. I want to sing. I miss my friends. "People Always Leave". Je retourne à mon essay de 4 pages. Quatrepages, c'est vachement putain de long quand on a rien à dire.

I'm loving the flowers.

I want to break free

quelque chose de désuet, d'ancien, de mort en toi.

quelque chose de lointain.

Un coup je suis au milieu de la tempête, foudre, abattue, déchaînée, hors de tout, loin loin loin. Un coup je suis là, juste au milieu de toi, de ton oreiller qui sent bon le propre, je rêve, de neige rose pâle et de nuages tous doux (oui ah oui). Je suis comme il faut. Everything in it's right place.

Alors pourquoi brusque passage vers la nuit? Pourquoi toujours s'écraser sur les rochers, finir échouée sur les dunes, corps déchiré, brutal, épuisé?

Je vais dormir longtemps, et chasser à grand coup de balais, toute la poussière qui s'accumule, et recouvre mon esprit d'une épaisse couche sombre qui s'incruste et gangraine le coeur.

isle of you

"Tu as observé combien il est facile de se laisser manipuler, et depuis tu entretiens une vive défiance à l'égard des chefs, gourous, leaders de tous poils..., qui s'immiscent dans les têtes et leur dictent ce qu'elles doivent penser. Tu n'as jamais éprouvé le besoin de clamer par des propos, des manières d'être et de te vêtir, que tu es un dissident, mais il est indéniable que tu t'es toujours tenu sur tes gardes, que tu n'as cessé de farouchement veiller à préserver cette liberté sans laquelle il n'est guère possible de parcourir un certain chemin."